dimanche 1 octobre 2017

Madère Porto Santo


Notre première navigation en Atlantique va consister à rejoindre l'archipel de Madère une première mise en jambe de 600 milles. Pierre notre prévisionniste météo surnommé "Maille fine" confirme une bonne "fenêtre". Le départ sera un peu mou, suivi par un vent modéré devenant soutenu vers la fin. Nous nous élançons donc dans cette traversée sans trop d’appréhension.
La première journée effectivement nous nous traînons , notre route est plus que sinueuse pour tirer parti du vent car nous essayons de marcher à la voile. Au bout de 24h nous n'avons parcouru que 97 milles. A ce rythme  là nous ne sommes pas arrivés !!!!!
Heureusement les prévisions se confirment et dès le deuxième jour nous touchons un vent un peu plus fort de N/NW , le rythme s’accélère .145 milles en 24h. Le troisième jour le rythme s’emballe,le vent s'est établi au N à 20 noeuds. Nous sommes obligés de réduire la voilure pour que Jacky le régulateur d'allure ou Marcel le pilote automatique ne soient pas à la ramasse.  Et là on bat le record 154 milles en 24h (en croisière c'est pas mal) le précédent était de 151 établi avec le Karaté dire que ça remonte  !!. La mer se creuse , on voit la grosse houle de l'océan se former, il respire, rien de comparable avec la Méditerranée . J'en profite pour tester ma table à cardan de cockpit amovible et pliable qui va nous permettre de nous libérer les mains une fois le bol du petit déjeuner rempli. Impec je n'ai plus qu'à faire breveter......





 Le jour suivant le vent passe au NE toujours assez fort, 144 milles de plus au compteur , il en reste encore un peu mais la journée ne sera pas complète.
Nous atterrissons à Porto Santo l'île la plus au nord

Il ne nous reste plus que la pointe sud de l''île à contourner pour arriver au port
Le port n'étant pas bien  grand et déjà bien encombré nous optons pour nous mettre au mouillage entre la plage et la jetée du port . Vu l'orientation du vent et le fond de sable l'abri est bon.
La nuit sera tranquille.
Le lendemain matin nous regonflons l'annexe pour aller faire les formalités au près de la police. Ceci est fait très rapidement, le policier nous demande de passer ensuite à la capitainerie. Nous sommes un peu surpris mais nous y allons nous remplissons des fiches de renseignements et au moment de partir la dame nous indique qu'il nous en coûtera 6,56€/ jour . En pensant qu'elle n'avait pas bien compris que nous étions au mouillage à l'extérieur du port, nous lui montrons sur une carte l'emplacement du bateau. Non non c'est bien ça !! Donc sans aucun service, sur sa propre ancre on se fait taxer et si on fait un rapide calcul cela représente  plus de 180 € par mois, encore un pays qu'il faudra bientôt que j'évite....
Avant de partir vers la ville nous passons en revue les peintures laissés par les les bateaux de passages, il faut admettre qu'il y a des artistes.





 
Ensuite petite mise en jambe de 2 km environ pour aller à "la ville" Le tour est vite fait, il y a quand même un super marché bien approvisionné c'est l'essentiel. Nous passons à l'office du tourisme pour avoir un plan de l'île,et se renseigner sur les choses à voir et à faire.
Les voisins du mouillage nous donnent également des indications sur une randonnée d'environ 4h à faire . Nous avons tout ce qui nous faut pour nous occuper le lendemain.
Le jour suivant, avant de quitter le bateau je rajoute un peu de chaîne car le vent est toujours fort et les rafales qui descendent des hauteurs dépassent allégrement les 30 kt même si elles ne durent que quelques secondes, ça titre fort sur le mouillage. Nous voilà partis vers l'extrémité Est en face de l'île De Cima. Très rapidement nous atteignons un endroit rocailleux au pied d'une falaise en espérant ne pas se ramasser des chutes de pierre !!!Nous continuons le sentier et nous finissons par arriver à un tunnel permettant de passer sur la côte nord.












 


 Nous passons par un petit tunnel pour atteindre la côte nord battue par le vent et les vagues, en se disant qu'à terre on n'est pas si mal que ça!!
En poursuivant le chemin nous traversons des formations géologiques intéressantes : des plages fossiles recouvertes de lave. La randonnée se terminera en marchant le long de la route et nous constaterons qu'il ny apas grand chose sur l'île , le manque d'eau est flagrant même les cactus raquette tirent la langue. pour terminer la découverte de l'île le jour suivant nous jouerons aux gentils toutous en prenant le bus qui fait le tour de l'île en s’arrêtant aux principaux points d’intérêts..






moulin typique de Madère

 Je pense que nous avons bien profité de Porto Santo, demain nous changeons  d'île nous passons sur Madère.












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