L'équipage les bateaux



LE CAPITAINE    Jean          Né le 23/11/1955 .      J'ai commencé la voile légère à Port La Nautique à côté de Narbonne lors d'une colonie de vacance. J'ai tout de suite été emballé par cette activité. Après plusieurs stages sur Caravelle , 420 et 470 j'ai acquis un niveau suffisant pour passer le CAEV. Dès l'age de 19 ans j'ai commencé à être moniteur pendant les mois de juillet et août .
En 1975 j'ai dispensé des cours à la Société Nautique de Port Leucate, où j'ai fait la connaissance de Jacky Ponsol qui était alors jaugeur et arbitre national de la FFV. Il possédait un petit habitable et hors saison il m'a fait découvrir le croiseur. A partir de ce moment là je n'avais plus qu'une idée en tête naviguer au large. En 1978 j'ai passé le BEES voile, et j'ai travaillé en école de croisière pour la SNPL. L'année suivante par un malencontreux concours de circonstances l'école de voile s'est retrouvée sans croiseur. En juillet j'ai pris en charge l'école de planche à voile, et suite à quelques frictions avec le chef de base je me suis libéré pour le mois d'août.
J'ai trouvé un skippage sur un Kendo pour la Corse. Le propriétaire ayant été content de mes services m'a proposé de m'engager la totalité  de l'été suivant. L'affaire a été conclue et c'est là que j'ai fait la connaissance de sa fille qui est devenue ma femme. Par la suite j'ai refait quelques saisons de skipper à L'Institut de Navigation à Voile à Canet en Roussillon avant d'arrêter  en 1991 quand nous avons acheté notre premier bateau.
Professionnellement, j'ai commencé ma carrière comme professeur de biologie. Après un séjour de quelques années en coopération au Maroc, le retour a été très difficile . J'ai été nommé en Normandie et après 4 ans de galère, j'ai démissionné car j'avais trop la " nostalgia del pays". J'ai passé le concours d'instituteur qui était encore départemental et j'ai ainsi pu réintégrer le département de l'Aude où j'ai exercé jusqu'à ma retraite.

LE SECOND       Florence      

Je me prénomme Flo, un nom prédestiné pour qui part en mer …Née le 22 à Asnières en 58 comme un clin d’œil à la vie, je suis infirmière pour piquer mon mari si la nécessité se fait sentir, encore faudrait-il que je puisse l’approcher avec une seringue.

2017 sera l’année du grand départ et de la vie sur l’eau..Depuis le temps que cette perspective planait dans les hauts fourneaux de ma passion ..Nous y voilà, aux portes de notre aventure. Je pars donc découvrir le monde par l’Océan comme seuls les marins veinards savent le rêver avec brio. Cela n’est en rien une prise de risque, c’est une prise de conscience au fait que je n’ai qu’une existence et pas le moyen de redoubler…

Alors dans cette unique et seule vie, je reconnais que ma chance a été d’avoir rencontré Jean mais ne vous emballez pas en me voyant comme une groupie décérébrée, la réciproque est obligatoirement vraie . …

LE MOUSSAILLON
Je suis né le 20/09/91 et j'ai commencé à naviguer très tôt. A deux ans je faisais parti de l'équipage familial parti pour une année sabbatique vers les Antilles.
J'ai ensuite pratiqué la planche à voile que je trouve plus Fun sur l'étang de Bages à Port La Nautique tout en continuant d'écumer la Méditerranée l'été.
J'ai fait un bac Pro puis une formation chez les compagnons .




Je suis aussi un adepte de la randonnée en montagne, et j'ai effectué la traversée des Pyrénées par le HRP 10 de Banyuls à Hendaye en 40 jours.

















LES BATEAUX

Le Karaté


Notre premier bateau. Nous l'avons acheté en 91, il n'était pas en super état, et dès la fin de la première saison il a été mis au sec pour faire un traitement osmose. J'ai entièrement décapé la coque à la disqueuse travail ingrat, et après 9 mois de séchage et  vérification de l'humidité,  j'ai pu effectuer le traitement curatif avec du Gelshild. Le gelcoat commençait à devenir farineux tant qu'à faire j'ai préparé la surface et un copain carrossier est venu avec son "pétard"un jour de calme plat . En une demi journée le bateau est redevenu comme neuf. Dans la foulée le gréement a été révisé, les voiles changées, pour envisager un départ d'une année sabbatique vers les Antilles.
Sapeto'Q prêt pour la transat


    En septembre 93 le bateau à quitté Pt Leucate pour effectuer une boucle atlantique classique : Gibraltar, Canaries ,Cap vert, Antilles, Vénézuéla jusqu'au Roqués, remontée de l'arc antillais jusqu'à St Martin ,transat retour par les Açores et retour au point de départ.
Nous gardons un très bon souvenir du Karaté, bateau marin , très équilibré à toutes les allures sur lequel nous nous sommes toujours senti en sécurité malgré sa taille relativement réduite.

Le Gibsea 31

       Au retour des Antilles nous avons mis en vente le Karaté pour acquérir un bateau  plus récent avec un peu plus de confort. Après deux saisons de navigation le bateau a été mis au sec un hiver pour le préparer en vue d une itinérance en méditerranée de plusieurs années. Le travail a consisté à enlever au grattoir le traitement préventif osmose à base d'époxy brai et d'en refaire un nouveau. Le gréement à été partiellement changé,  les voiles révisées, et un étai largable ajouté. La motorisation inspectée de A à Z tout pour pouvoir partir l'esprit tranquille.
Le bateau est revenu à son port d'attache après 7 ans. Pendant ce temps nous sommes passés par les Baléares , la Sardaigne, les Eoliennes, la Grèce, la Turquie, la Tunisie..... que de souvenirs !

L'Océanis 381

 La recherche du bateau a été axée sur un bateau marin  répondant à certains critères que nous avions bien définis :
- Tirant d'eau relativement réduit pour pouvoir naviguer dans les eaux peu profondes et pouvoir s'enfoncer dans les mouillages, ceci au détriment de la remontée au près...le choix d'un bateau est toujours une histoire de compromis.
-Hauteur sous barrot suffisante pour ne pas  vivre en permanence avec la tête penchée.
-Taille comprise entre 38 et 40 pieds pour être suffisamment volumineux mais pas trop lourd à manœuvrer en équipage réduit c'est à dire à 2.
-Baille à mouillage suffisamment profonde pour ne pas avoir de problème de bourrage de chaîne, trifouiller autour du guindeau reste un des principaux dangers sur un bateau.
-Cockpit spacieux , car la majorité du temps se passe à l'extérieur.
-Budget à la hauteur  de nos moyens qui ne sont malheureusement pas illimités.
- Motorisation assez puissante et en bon état pour ne pas avoir les problèmes que nous avions eu avec le Karaté où dès 15 kt de vent dans le nez on faisait du sur place. Sur l'aller retour Antilles nous n'avions fait que 120 heures de moteur. (et 2 déculassages).. tout se faisait à la voile . Quasiment tout ,car nous avons toujours le regret de ne pas avoir pu rentrer dans les bouches de Sébastopol aux Roqués où il était impossible de tirer des bords au milieu des patates de corail.
- Transmission par ligne d'arbre de préférence à un sail drive qui  ne m'inspire pas confiance. Un simple fil de pêche s'entourant autour de l'hélice est capable de détruire le joint spi !! si on ne s'en rend pas compte rapidement l'eau de mer dans le mécanisme peut rapidement faire des ravages.


  • En mélangeant tout ça et en fonction des opportunités nous avons porté notre choix  sur  un Océanis 381 que nous avons déniché à Port la Forêt,un comble pour des Méditerranéens . L' ancien propriétaire qui avait déjà bien navigué avec l'avait parfaitement entretenu et dans l'ensemble il correspondait à ce que nous recherchions.




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