samedi 28 octobre 2017

Tenerife

La traversée vers Tenerife a été tranquille, au départ 18/20 kt plein vent arrière. Nous avons mis les voiles en ciseaux avec le génois tangonné jusqu'en fin d'après midi. Et comme pour les autres traversées, la nuit venue le vent est allé se coucher !! Une fois de plus calme plat et teuf teuf. Au petit matin le vent est revenu mais de secteur S/SW et nous avons terminé au près serré en arrivant pile poil sur l'entrée du port.
En remplissant les papiers au bureau du port ,  on nous a remis un plan de la ville, indiqué les centres d’intérêts, où louer un scoot ou une voiture comme dans un centre d'information. le gros avantage de la marina est d'être en plein centre ville, mais comme nous étions un peu fatigués on s'est contenté le soir d'une petite virée sur les quais pour manger quelques tapas
Le lendemain matin direction le marché pour refaire l'approvisionnement en frais . Devant l'entrée se trouve un bronze de pêcheurs mettant une barque à l'eau d'un réalisme étonnant,les moindres muscles
 sont représentés !Rodin certainement pas ,en tous cas chapeau l'artiste.....

A l'intérieur le marché est disposé au tour d'un grand patio,chaque commerçant faisant un gros effort pour avoir l'étal le plus joli possible,
Comme on dirait au Maroc: pour le plaisir des yeux.
Du côté poissons c'est pas mal non plus....

là c'est plaisir des narines, on choisit ses crustacés et le poissonnier les fait cuire à la Plancha.
 De retour à la marina pour casser la croute, nous avons eu le plaisir de retrouver notre amis Suisse Alex qui avait passé l'hiver à Leucate pour préparer son bateau.

 Nous allons passer quelques jours ensemble, nos routes vont à nouveau se séparer pour quelques temps mais on se retrouvera certainement dans un autre coin du monde, qui  finalement  n'est pas si grand que ça, et celui des" oiseaux du large" encore plus restreint.
Nous avons également retrouvé Paul notre fils venu renforcer l'équipage et qui nous accompagnera jusqu'en Guadeloupe.
Nous profitons des quelques jours à passer sur l'île pour aller visiter l'intérieur. Nous louons une petite Fiat Panda et en avant. Le premier jour sera consacré au NE de l'île et le jour suivant au Teïdé et au NW.
Dès notre sortie de Sta Cruz nous entrons dans de grandes forêts de pins
  Les points de vue sont superbes avec le contraste du vert des pins et du bleu de la mer..
Nous redescendons ensuite vers la mer pour découvrir les plages de sable noir formé de cendres volcanique


Le jour suivant ,nous prenons la Direction du Teïdé. Changement de décors nous traversons des champs de lave
l'aspect est lunaire !!

Nous continuons notre voyage en allant vers Masca un tout petit village perdu dans la montagne.
Pour y arriver nous grimpons par une petite route sinueuse en pente raide et notre petite Panda tire un peu la langue.......








dimanche 22 octobre 2017

Lanzarote

La veille de quitter notre mouillage, les bruits de ponton (bien qu'il n'y en avait pas) disaient qu'il valait mieux réserver avant d'aller à la marina. Nos potes d'Oukiva sont partis un peu à l'aventure mais ont finalement réussi à obtenir  une place en arrivant pour une nuit .Nous avons donc jugé opportun de passer un coup de fil avant de partir. ARGH !!!  compléto,full, pas de place. Du coup on passe au plan B nous irons soit au mouillage à playa Blanca ou à Pto Caléro. Juste pendant que nous relevions l'ancre le téléphone sonne . Rebondissement, bonne nouvelle une place vient de se libérer et nous pourrons passer deux nuits. OUF ! Il y a un peu plus de 20 ans les bateaux étaient attendus comme le Messie maintenant il faut réserver....... Encore un petit espace de liberté qui disparait, que va t'il rester dans quelques années ??
La descente s'est effectuée rapidement plein vent arrière avec 18/20 noeuds ,passant à 25/27 juste avant l'arrivée. Je n'étais pas trop fier car  le bateau a beaucoup de fardage et les manœuvres dans les ports restent délicates. Nous avons pris le temps de faire un tour pour tout préparer et on s'est engagé entre les pontons. Par chance la place qui nous était attribuée était dans l'axe du vent, du coup nous sommes rentrés à l'aise.
Petit tour à la officina pour les paperasses ,et première chose que nous faisons c'est de brancher le jet d'eau pour nous débarrasser de cette poussière orange qui nous pourrit le bateau.
On n'a pas lésiné sur l'eau, la brosse, l'éponge et l'huile de coude ,pour que le bateau retrouve sa blancheur pas encore tout à fait immaculée.
Le soir , un petit saut vers la vieille ville pour nous offrir quelques Tapas, et dodo.
Nous ne nous éterniserons pas à la marina, il faut reconnaître qu'elle est pratique ,le tarif raisonnable 21 €,mais totalement artificielle avec des boutiques de grandes marques dont on n'a rien à faire quand on navigue sur un voilier et pas sur un yacht.....

Nous repartons vers le sud de Lanzarote vers la punta Papagayo. Une petite navigation sous spi et sous le soleil qui daigne enfin se montrer nous fait le plus grand bien.

Nous jetons l'ancre devant la plage du même nom pour y passer une nuit ou deux
Sapèto'Q au mouillage devant Playa Papagayo




mercredi 18 octobre 2017

La Graciosa

Après une bonne nuit réparatrice,suivi d'un bon nettoyage et d'un peu de bricolage pour remplacer le coulisseau cassé et du gonflage de l'annexe nous sommes partis à terre en passant par le port,la plage étant inaccessible vu la houle liée au passage d'Ophélia.
Le port est assez petit occupé par des bateaux  locaux et semble réservé aux locaux, un bateau de passage s'est vu refusé l’accès.... Le village attenant est joli et ressemble à  ceux que nous avions connu en Grèce :petites maisons cubiques blanches et les peintures des portes et volets dans les tons bleu.
Pour les rues pas de goudron ,simplement du sable


 Quelques petits palmiers et de belles Euphorbes en guise d'arbre , on se croirait dans le décors d'un film de western.

 Question commerces , on trouve quelques petits restaurants, et deux petites épiceries qui ont juste le strict minimum, il ne faut pas être exigeant.
L'endroit nous plait bien,  c'est encore sauvage et sans tourisme de masse.
Nous longeons le bord de mer pour aller reconnaître la playa Francesa où il y a un autre mouillage et qui semble plus abrité.Après 45 mn de marche nous y arrivons, il n'y a pas trop de monde et effectivement c'est plus abrité du vent dominant de NE nous décidons que le lendemain nous y viendrons
Le lendemain nous relevons l'ancre et nouveau mouillage dans la baie de la playa Francesa. Nous avons  plaisir à retrouver l'équipage de Oukiva arrivé des îles Salvagem pendant la nuit. L'avantage du mouillage est de permettre un débarquement à terre même à marée basse, il n'y a quasiment pas de rochers et le mouillage est réputé être de meilleure tenue. Nous sommes juste sous un cône volcanique que nous irons gravir le jour suivant pour dominer toute la baie.

 Après concertation avec Eric et Liba  d'Oukiva nous entreprendrons la montée du volcan le matin de bonne heure pour ne pas souffrir de la chaleur. Le début de la montée se fait facilement il n'y a que les dernières centaines de mètres qui sont un peu délicates, la  pente est raide et les pieds dérapent sur les  petits graviers. Nous arrivons en haut sans problème et nous profitons de la vue qui est splendide.




Petite pause au sommet pour la photo de groupe et nous redescendrons tranquillement jusqu'à la plage pour un petit bain avant de rentrer au bateau qui nous attend bien sagement.

Les Sapeto'Q et les Oukiva au sommet du volcan


Sapeto'Q au mouillage Playa Francesa
















mardi 17 octobre 2017

Traversée vers les canaries

Les conditions météo étaient assez complexes avec d'un côté le cyclone Ophélia remontant vers l'Europe et une zone à faible gradient de pression.
La première journée nous avons bien marché jusqu'en début de soirée, puis le vent est totalement tombé. Nous avons eu recours à Beethoven (le moteur) jusqu'en milieu de journée suivante. Nous avons eu du vent, mais c'était du grand n'importe quoi, autant en force qu'en direction. Cela nous a obligé a faire des manœuvres incessantes, border, choquer, prendre un ris le relâcher......pas une minute de repos. Nous avons eu des phénomènes inédits tel la rotation du vent de 300° en une demie heure sans que le vent baisse d'intensité. Mini dépression ???? bizarre, bizarre.
La nuit du 2ème jour ,nous avons ressenti des bouffées d'air très chaud, le ciel s'est couvert et il a commencé à pleuvoir . Nous étions au près serré avec environ 12/14 noeuds de vent quand en quelques secondes nous sommes passés à 30 et certainement plus, mais j'avais autre chose à faire que de regarder le cadran de l'anémomètre. On est parti un peu en vrac, j'ai eu du mal a enrouler le génois, dans la foulée il a fallu prendre les 2 ris. Après s'être mis à la cape quelque minutes pour remettre de l'ordre, nous avons remis en route et une heure plus tard plus rien ! Bilan de l'histoire ,un coulisseau de grand voile a rendu l'âme dans la bataille et un bateau recouvert de boue rouge et ce qui m'ennuie un peu plus c'est que les voiles en ont aussi ramassé.
Nous sommes arrivés fourbus au coucher du soleil à la Graciosa, juste à temps pour que la lumière nous permette encore de choisir l'endroit de notre mouillage dans la baie de Salado juste à côté du petit port.
coucher de soleil sur Caleta del Sebo

contents d'arriver à la Graciosa

mardi 10 octobre 2017

Funchal

Avec une grande satisfaction nous quittons notre prison dorée et nous mettons le cap sur Funchal distant d'une douzaine de milles. Nous passons devant l'aéroport dont une partie de la piste est en surplomb de la mer ,impressionnant !!
Les piliers sont tellement hauts qu'en dessous de la piste, il y a un port à sec où sont stockés plusieurs centaines de voiliers.
Après une navigation facile nous arrivons au port, nous nous mettons au quai d'attente et là coup de bol l'employé du port nous dit qu'une place sur catway s'est libérée et que vu notre "petite" dimension nous pouvons y rentrer. Super on n' en attendait pas autant. Nous voilà donc libéré avec le problème des amarres, nous pouvons quitter le bateau l'esprit tranquille et nous n'aurons pas à faire d'escalade pour grimper sur le quai à marée basse.
La météo n'étant favorable, de la pétole (pas de vent) pour la semaine nous nous organisons pour pouvoir s'occuper. Nous partons en ville , nous retrouvons les trottoirs en galets que nous avions connus à Caïscais au Portugal sans doute une spécialité du pays. Quel boulot !!


 Notre premier achat est celui d'un guide de randonnée dans les Levadas de l'île. Nous repérons quelques parcours et nous nous faisons un planning.
Notre première randonnée sera une des plus renommée de l'île : Le circuit des 25 fontaines. Nous nous y rendons en voiture avec Martine et J Charles des navigateurs avec lesquels nous avons sympathisé .Le départ est en altitude , nous sommes contents d'avoir pris des affaires chaudes et des impers car il y a du crachin et il ne fait pas chaud.



Le dépaysement est total du bleu de la mer nous passons au vert des forêts de bruyère arborescente de l'eau salée à l'eau douce à profusion.
Quand on dit arborescente le terme est bien exact, rien à voir avec nos petites bruyères !
Quelques fois il faut les soulever Pour pouvoir passer...............



Le bout de notre randonnée se fait au niveau des cascades,où nous ferons demi tour pour revenir sur nos pas.


Pour la randonnée suivante nous tablons sur un parcours partant de Monté un village au dessus de Funchal et nous ramenant à Funchal. Après avoir pris un bus nous arrivons au départ du sentier de randonnée qui se trouve à côté de la station des luges ancestrales qui servaient jadis à descendre des montagnes du bois ou des récoltes et qui servent maintenant à descendre des Toutous en mal de sensations....





Et là fiasco total!!! le sentier est fermé pour des raisons de sécurité suite à un incendie récent. La dessus la pluie vient en rajouter une couche, il tombe des cordes, on avait bien pris la crème solaire, les lunettes de soleil mais pas d'imper. Après s’être abrité un moment on a couru vers l'abri bus et retour à la case départ.

Le jour suivant nous sommes restés sur Funchal pour aller visiter la vieille ville et le marché que nous avait recommandé Marcel le précédent propriétaire du bateau. Effectivement ça vaut le détour, le bas est réservé au marché aux poissons et l'étage aux fruits et légumes.
Nous avons redécouvert les Patelles qui ont totalement disparues chez nous et des espèces qu'on ne trouve pas non plus chez nos poissonniers comme le poisson sabre qui a une sale tête.
marché aux poissons Funchal
Nous sommes montés à l'étage faire un tour aux fruits et légumes , on en a pris plein les mirettes.
Tout est bien rangé, et les couleurs pètent le feu !!!


En sortant  du marché , nous avons arpenté les petites ruelles autour et nous avons eu la surprise d'en trouver une où quasiment toutes les portes sont décorées, magnifique!! les artistes qui ont  fait ce boulot sont vraiment doués !!
Heurtoir en guise de chignon




Pour le jour suivant,nous avons programmé la Lévada del Norté, une randonnée qui passe au milieu des cultures en terrasse en commençant par les treilles qui permettent de produire le fameux vin de Madère

qui passe d'une vallée à l'autre

et qui se termine au cap Guiaro la falaise la plus haute d'Europe 575m de surplomb.

La réplique de la Sta Maria  de Colomb paraît bien petite !! Du capGuirao nous sommes revenus en bus à Funchal en empruntant la route côtière par où nous n'étions pas encore passés.
De retour au bateau nous avons eu à faire un choix un peu difficile soit rester ici une semaine de plus sur place et risquer de prendre une forte houle dans le port 2.9m prévu en raison du passage d'Ophélia une grosse dépression devenue cyclone de catégorie 1 ou partir rapido sur les Canaries . Après concertation avec notre ami "maille fine" nous avons opté pour le départ anticipé le vendredi 13 !!



















samedi 7 octobre 2017

Madère Quinta do Lordé

La traversée de Pto Santo jusqu'à Quinta do Lordé s'est faite sous génois seul nous étions plein vent arrière , et pas dans l'ambiance régate bien que Audax un bateau que nous avons rencontré à Pto Santo nous poursuivait et finissait par nous remonter. Heureusement l'entrée du port à sonné la fin du match. La passe d'entrée est très étroite et il ne doit pas faire bon y entrer par gros temps ! Un marinéro nous a attribué un emplacement et une fois le bateau rangé nous sommes partis explorer l'endroit
Argh !!!!!! le désert, vide ,mort ........ le trou du c... du bout du monde,  de quoi déprimer rapidement. L'endroit est totalement isolé et artificiel. Des travaux énormes ont été entrepris pour construire la marina et un immense hôtel, mais les touristes se font attendre et pour cause.  Nous avons rapidement repéré un arrêt de bus noté les horaires pour filer sur Funchal  le lendemain matin.
Dès notre arrivée à Funchal nous avons fait un saut à la marina pour savoir si une place était disponible. Le port étant petit il n'y avait plus de place que le long du grand quai extérieur, avec les marées encore une fois ce n'est pas commode mais ça sera toujours mieux que Quinta do Lordé.

dimanche 1 octobre 2017

Madère Porto Santo


Notre première navigation en Atlantique va consister à rejoindre l'archipel de Madère une première mise en jambe de 600 milles. Pierre notre prévisionniste météo surnommé "Maille fine" confirme une bonne "fenêtre". Le départ sera un peu mou, suivi par un vent modéré devenant soutenu vers la fin. Nous nous élançons donc dans cette traversée sans trop d’appréhension.
La première journée effectivement nous nous traînons , notre route est plus que sinueuse pour tirer parti du vent car nous essayons de marcher à la voile. Au bout de 24h nous n'avons parcouru que 97 milles. A ce rythme  là nous ne sommes pas arrivés !!!!!
Heureusement les prévisions se confirment et dès le deuxième jour nous touchons un vent un peu plus fort de N/NW , le rythme s’accélère .145 milles en 24h. Le troisième jour le rythme s’emballe,le vent s'est établi au N à 20 noeuds. Nous sommes obligés de réduire la voilure pour que Jacky le régulateur d'allure ou Marcel le pilote automatique ne soient pas à la ramasse.  Et là on bat le record 154 milles en 24h (en croisière c'est pas mal) le précédent était de 151 établi avec le Karaté dire que ça remonte  !!. La mer se creuse , on voit la grosse houle de l'océan se former, il respire, rien de comparable avec la Méditerranée . J'en profite pour tester ma table à cardan de cockpit amovible et pliable qui va nous permettre de nous libérer les mains une fois le bol du petit déjeuner rempli. Impec je n'ai plus qu'à faire breveter......





 Le jour suivant le vent passe au NE toujours assez fort, 144 milles de plus au compteur , il en reste encore un peu mais la journée ne sera pas complète.
Nous atterrissons à Porto Santo l'île la plus au nord

Il ne nous reste plus que la pointe sud de l''île à contourner pour arriver au port
Le port n'étant pas bien  grand et déjà bien encombré nous optons pour nous mettre au mouillage entre la plage et la jetée du port . Vu l'orientation du vent et le fond de sable l'abri est bon.
La nuit sera tranquille.
Le lendemain matin nous regonflons l'annexe pour aller faire les formalités au près de la police. Ceci est fait très rapidement, le policier nous demande de passer ensuite à la capitainerie. Nous sommes un peu surpris mais nous y allons nous remplissons des fiches de renseignements et au moment de partir la dame nous indique qu'il nous en coûtera 6,56€/ jour . En pensant qu'elle n'avait pas bien compris que nous étions au mouillage à l'extérieur du port, nous lui montrons sur une carte l'emplacement du bateau. Non non c'est bien ça !! Donc sans aucun service, sur sa propre ancre on se fait taxer et si on fait un rapide calcul cela représente  plus de 180 € par mois, encore un pays qu'il faudra bientôt que j'évite....
Avant de partir vers la ville nous passons en revue les peintures laissés par les les bateaux de passages, il faut admettre qu'il y a des artistes.





 
Ensuite petite mise en jambe de 2 km environ pour aller à "la ville" Le tour est vite fait, il y a quand même un super marché bien approvisionné c'est l'essentiel. Nous passons à l'office du tourisme pour avoir un plan de l'île,et se renseigner sur les choses à voir et à faire.
Les voisins du mouillage nous donnent également des indications sur une randonnée d'environ 4h à faire . Nous avons tout ce qui nous faut pour nous occuper le lendemain.
Le jour suivant, avant de quitter le bateau je rajoute un peu de chaîne car le vent est toujours fort et les rafales qui descendent des hauteurs dépassent allégrement les 30 kt même si elles ne durent que quelques secondes, ça titre fort sur le mouillage. Nous voilà partis vers l'extrémité Est en face de l'île De Cima. Très rapidement nous atteignons un endroit rocailleux au pied d'une falaise en espérant ne pas se ramasser des chutes de pierre !!!Nous continuons le sentier et nous finissons par arriver à un tunnel permettant de passer sur la côte nord.












 


 Nous passons par un petit tunnel pour atteindre la côte nord battue par le vent et les vagues, en se disant qu'à terre on n'est pas si mal que ça!!
En poursuivant le chemin nous traversons des formations géologiques intéressantes : des plages fossiles recouvertes de lave. La randonnée se terminera en marchant le long de la route et nous constaterons qu'il ny apas grand chose sur l'île , le manque d'eau est flagrant même les cactus raquette tirent la langue. pour terminer la découverte de l'île le jour suivant nous jouerons aux gentils toutous en prenant le bus qui fait le tour de l'île en s’arrêtant aux principaux points d’intérêts..






moulin typique de Madère

 Je pense que nous avons bien profité de Porto Santo, demain nous changeons  d'île nous passons sur Madère.












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