Retour vers le chantier

 Nous récupérons nos amis à 1h 30 du matin sur la plage de Sivota, après  un petit transfert en annexe il grimpent à bord et direction les couchettes, on aura le temps de parler pendant la matinée. 

Après un bon petit déjeuner nous établissons un programme pour les 5 prochains jours . nous commencerons par passer une journée compléte à Sivota le temps qu'ils puissent s’amariner et prendre un peu contact avec le pays.

Ensuite nous irons sur Paxos et Antipaxos o^ù il y a une quantité de petits mouillages sympas.

La traversée de Sivota vers Lakka se passe avec un temps de demoiselle, nous arrivons quand même à faire la totalité du trajet à la voile. Nous passons une nuit tranquille et dès le lendemain matin nous partons pour une navigation de 1 mille pour aller dans un petit mouillage pas très protégé mais vu la météo ça ne pose pas de problème. Le coin est superbe, rien à redire !! tout le monde est ravi.

Nous y restons jusqu'en milieu d'après midi avant de nous remettre en route pour Mongonisi en faisant un petit crochet par le chenal de Gaios..

Après une nuit au mouillage, nous passons sur Antipaxos et nous ancrons à Ormous Mésovrika. A notre arrivée, le coin est super juste quelques voiliers y sont mouillés.

 Nous allons nous baigner et bientôt nous voyons arriver une escadre de promène couillons qui donnent de grands coups de corne en manoeuvrant au milieu desbateaux

En quelques minutes notre petit coin tranquille se transforme en enfer, du monde partout , des cris ........

 de la musique, l'air sentant la crème solaire........ tout ce qui nous plait !!! Vive le tourisme de masse, on se casse !!

On fait à peine 1mille de plus et on retrouve une petite crique sympathique ,avec une eau très claire,c'est nettement mieux.

En fin d'après midi ,nous remontons à Lakka sur Paxos pour passer une soirée tranquille..

 

 

Comme le séjour de nos amis Laurent et Isabelle est de courte durée il faut déjà envisager de retourner sur Siivota où ils ont laissé leur voiture.. Comme la distance n'est pas grande nous allons passer la matinée à Orkos beach en attendant que le vent se lève en début d"après midi pour naviguer à la voile..

Le cadre est magnifique et l'eau parfaitement limpide.

Nous explorons les fonds marins,et nous jouons à cache cache à travers des rochers percés.....

..

A 14h pétante le vent se lève et du coup nous levons l'ancre et sur un bord de prés nous rejoignons Sivota.. A peine mouillé, un petit orage éclate et le vent se renforce....... Comme d'habitude il y a du rififi. Un bateau dérape en plein milieu du chenal, malgré les coups de sifflets et cris des bateaux voisins la personne à bord  ne réagit absolument pas !!! le bateau finira par se stoper quelques centaines de mètres pllus loin. Notre voisin dérape lui aussi , il réagit rapidement avant de se retrouver sur les cailloux qui étaient derrière,et va remouiller bien au vent.

Le top du top a été un bateau mené par une dame (je ne suis pas sexiste) avec un équipage de 4 jeunes et qui visiblement ne connaissaient absolument rien question manœuvre. Dans un premier temps une tentative de mouillage s'est terminé en échouage..... il a fallu l'aide de 2 plaisanciers avec des Zodiacs assez costauds pour sortir le bateau. La deuxième tentative va se terminer par un abordage avec un voilier déjà mouillé........ En désespoir de cause les bateaux qui aidaient ont proposé à la dame d'aller sur un petit ponton où il y avait déjà des bateaux et là ça a été une collision violente avec un des bateaux en place. Ah croyez moi il y a du spectacle !!!

Environ une heure plus tard l'orage s'est éloigné et le calme est revenu. Finalement nous pourrons aller manger tranquillement un morceau en ville.

Le lendemain matin c'est l'heure des adieux Isa et Laurent continuent leur périple en Grèce en voiture et pour nous c'est le retour sur Prévéza. 

Le début de notre trajet commence tout en douceur avec un petit vent portant. Nous sortons notre spi pour lui faire prendre un peu l'air? Nous avançons à un petit 4 kt,mais nous ne sommes pas pressés

Petit à petit le vent va se renforcer, la vitesse grimpe en flèche,nous faisons des pointes de vitesse à 8.5 kt. .

Nous gardons le spi jusqu'à la bouée d'entrée du chenal et dans la foulée empannage pour prendre la direction du mouillage,on se serait presque cru en régate....

Finalement nous arrivons bien plus tôt que ce que nous avions prévu,ce qui nous laissera le temps d'aller manger en ville. 

Nous voilà donc arrivés au bout de notre croisière, il faut maintenant penser à hiverner le bateau pour le retrouver en bon état à notre retour l'an prochain.

Corfou

 Nous quittons Sivota sur le continent pour une navigation d'une douzaine de milles qui va nous conduire à Pétriti un petit port au sud de Corfou.

Le vent est aux abonnés absents, et c'est sur une mer d'huile et au moteur que nous allons arriver jusqu'au mouillage.

Nous mouillons à proximité de Boléro qui est arrivé quelques minutes avant nous. Le mouillage est vaste juste devant l'entrée du petit port de pêche.

 

Le village est réduit , il n'y a que deux épiceries et quelques tavernas. Le soir tout le monde se retrouve à notre bord pour notre traditionnel apéro.

 

Ensuite nous allons à terre pour manger, l'attente sera très longue pour finalement manger assez médiocrement, mais l'ambiance entre nous est excellente et nous passons de bons moments à rigoler ce qui intrigue un peu nos voisins de table.

Nous passons ensuite une nuit un peu "roulis roulas" en raison d'une petite houle qui rentre dans le mouillage perpendiculairement au bateau.

Le lendemain matin départ pour la ville de Corfou. Une fois de plus le vent est totalement absent ,et nous parcourons tout le trajet avec l'aide de Teufteuf...

Nous nous mettons au mouillage un peu en retrait de la ville où il y a moins de monde et deuxième avantage,  il y a des taches de sable où l'ancre tient nettement mieux que sur des posidonies.

En début d'après midi une visite de la ville s'impose.

Nous commençons par le secteur de la citadelle avant de parcourir les ruelles du vieux Corfou

Pendant l'après midi le ciel se couvre de plus en plus et des orages sont annoncés. Nous décidons avec Christophe d'aller acheter des souvlakis (brochettes de porc grillées) à emporter de façon à les manger sur un bateau. Le temps de revenir, le tonnerre gronde le vent se lève..... du coup chacun regagne dare dare son bateau. Nous n'aurons même pas le temps de les déguster tranquillement , la pluie se met à tomber drue , les rafales de vent deviennent assez fortes.Ce qui devait arriver arriva , les bateaux mouillés sur les posidonies dérapent et encore une fois l'un deux se dirige vers nous. Nous crions de toute nos forces pour alerter le propriétaire qui est à bord. Il réagit rapidement met son moteur en marche ,commence à relever l'ancre ,mais dans l'urgence il a oublié d'enlever la main de fer (dispositif permettant de bloquer la chaine) et tous se coince......... Il se remet du coup à la barre de son bateau ,et en faisant marche avant et à coup de propulseur d'étrave il parvient à maintenir son bateau à distance (petite ) du notre. L'angoisse va durer environ 45mn avant que le vent veuille bien se calmer.

Ensuite le monsieur à pu décoincer sa chaine ,remonter son ancre pour aller mouiller plus loin.,fin de l'épisode ,ouf  !! mais les brochettes étaient froides.

Le lendemain , la météo s'améliore un peu le ciel est beaucoup moins chargé et la tendance orageuse diminue. Nous en profitons pour aller au marché pour acheter du frais.Les étals sont bien garnis, nous avons grandement le choix.

Dans le courant de l'après midi , grosse stupeur, les amis que nous attendions en début de soirée nous passent un coup de fil pour nous annoncer qu'ils ont raté l'avion !!!

Après maintes coup de fil, ils réussissent à trouver un  vol pour Athènes et une location de voiture. Nous irons les récupérer à Sivota pour qu'ils puissent passer quelques jours à notre bord.

Remontée vers le nord

 Après avoir bien sillonné à travers les îles Ioniennes, nous commençons la remontée vers le nord pour aller jusqu'à Corfou.

De Nidri nous partons vers l'entrée du canal de Lefkas . Nous faisons un premier mouillage au fond de la baie de Varko.

Très sympa, il y a moins de monde qu'au "grand chêne" et finalement l'eau est aussi claire. Nous passons une soirée et une nuit vraiment calme, les étoiles se reflètent sur l'eau ....c'est le calme parfait.

 Nous repassons bien évidemment ensuite par le canal de Lefkas. Normalement il ouvre à chaque heure ronde. Seulement cette fois, il y a eu un râté..... et après avoir attendu près de 20 minutes tout le monde à fait demi tour pour attendre l'heure ronde suivante. donc au passage suivant il y eu 2 fournées à passer ensemble. Evidemment ,il y avait des gens pressés qui voulaient passer devant les autres notamment sur des gros catas . Comme cela était prévisible il y a eu quelques coups de gueule pour calmer les excités de la manette qui confondent un bateau et une voiture . Bon passons...depuis que nous empruntons le canal c'est la première fois qu'il y a une atmosphère aussi nauséabonde.

A la sortie du canal les excités ont mis les gaz, les plus cools ont mis les voiles et c'est avec un bon petit vent portant que nous sommes arrivés à Prévéza.Nous avons retrouvé notre mouillage et la tranquilité.

Après une bonne nuit, le lendemain d'un coup d'annexe nous sommes allés au chantier  récupérer notre voiture. Elle est partie au quart de tour,parfait !! Nous en profitons pour aller faire l'approvisionnement ,et remplir quelques bidons de gasoil dans les stations où il est 50cts moins cher que dans les marinas.

Nous ne pouvons éviter un petit tour en ville pour faire découvrir à gaëtan et martine les jolies petites ruelles.

De Prévéza, nous repartons dans le Golfe d'Amvrakikos pour que Martine et Gaëtan voient un peu une Grèce plus authentique un peu à l'écart des grands sites touristiques.

 Nous allons mouiller Koukouvitza juste à côté de la ville de Vonitza un de nos mouillages préférés dans le secteur. C'est bien abrité,peu de bateaux,calme, possibilité de faire facilement de l'eau ,et la ville à 15 mn à pied.Nous arrivons en fin d'après midi, le temps de prendre un petit bain dans de l'eau à 31 deg ,un petit Ouzo à bord de Brimbelle et nous partons à pied flaner en ville.

A la tombée de la nuit ,on s'arrêtera dans une Taverna au bord de l'eau pour se restaurer avec Calamars frits et sardines grillées..... la belle vie.

A notre retour au bateau ,le petit pont qui mène à la chapelle s'est illuminé,joli décors au milieu de la nuit que tous ces reflets vert et bleu sur une eau presque totalement lisse.

Le lendemain journée relax, juste une petite corvée d'eau pour refaire les pleins

puis petite promenade sur l'île .

Pour ressortir du golfe,nous sommes obligés de repasser par Prèvéza. Nous faisons quelques emplettes et nous profitons de la voiture pour compléter les reserves. Nous allons ensuite la remettre au chantier où elle restera jusqu'à notre retour.

Le lendemain matin direction Two rocks Bay,un mouillage qui tire son nom des deux gros rochers qui sont à l'entrée.Nous faisons une excellente navigation par petit temps, nous prenons même le luxe de nous baigner en remorque dans le grand bleu.

Le mouillage est superbe, il doit sont nom au deux petits ilots qui délimitent son entrée. L'eau est parfaitement claire ,et dans les rochers bordant les rives il y a une vie marine bien présente chose assez rare dans le secteur.

Nous y passons la fin de l'après midi et une nuit tranquille.

Pour le lendemain nous envisageons d'aller sur Lakka sur l'île de Paxos. Comme il n'y a qu'une quinzaine de milles nous prévoyons de partir en début d'après midi. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Un gros voilier de 47 pieds ( 15m) vient pour mouiller au milieu des bateaux sachant très bien qu'il n'y a pas suffisamment de place.... Comme le vent tourbillonne, peu de temps après il entre en contact avec un voilier Italien. Après un coup de gueule du skipper Italien, le gros voilier daigne déguerpir? mais il revient à la charge et cette fois c'est pour nous !! Voyant très bien que ça n'allait pas aller je le signale au skipper ,mais rien a faire l'ancre descend et quelques minutes plus tard les voiliers se frôlent . Je lui redis que ça ne va pas , mais pour lui pas de problème.Avant que la situation dégénère,on relève l'ancre et nous quittons le mouillage.

Encore une fois ,plus aucune règle de savoir vivre ,c'est devenu : c'est moi le plus gros donc tu dégages .

Finalement ça été une bonne opération car nous avons eu un bon vent pour arriver jusqu'à Lakka au nord de l'île de Paxos. Le mouillage était bien rempli,mais vu notre petite taille et notre tirant d'eau assez réduit nous avons pu trouver une place assez facilement.

En prenant le petit chemin partant de la plage ,nous allons en ville acheter du pain, et nous allons au pressoir d'huile d'olive poour en acheter quelques bidons car c'est vraiment
la meilleure que nous connaissons !

En discutant avec le gérant du pressoir, il nous dit qu'il est tenu par sa famille depuis 3 générations. Il est très flatté quand nous lui annonçons que cela fait plus de 20 ans que nous y sommes venus pour la première fois.

Nous pouvons gouter les huiles ,et vraiment elles sont bonnes.... nous en prenons pour le moment un gros bidon en attendant d'y repasser au retour.

Si nous étions passé par Lakka c'était aussi pour avoir un mouillage sûr,car des orages étaient prévus. La météo ne s'est pas trompé et le soir nous avons eu droit à un bel orage avec quelques violentes rafales de vent. Comme il se doit plusieurs bateaux mouillés trop court ont dérapé et évidemment nous avons eu un venant droit sur nous avec comme il se doit personne à bord. Heureusement nous étions en veille dans le cockpit, nous avons immédiatement démarré le moteur, petite esquive sur la gauche le temps de le laisser passer et pour nous fin de l'histoire. Le bateau a continué a dériverfrolant plusieurs autres bateau jusqu'au moment ou le skipper est arrivé a fond de train en annexe pour reprendre les choses en main. 

Le lendemain la météo était plus clémente et nous avons pris la route de Sivota pour retrouver  Annie et Christophe de Boléro.

Après une navigation rapide nous entrons dans le chenal entre les ïles. Nous allons passer un bon moment pour trouver un endroit correct pour mouiller.Soit c'est profond une douzaine de mètres soit il n'y a pas d'eau. Finalement on mouille sur 2.5m d'eau et on s'arrête à environ 40m du rivage en portant un long bout à terre. Il ne reste que 40cm sous le safran, mais le risque est limité le fond c'est de la vase et le vent écarte le bateau de la rive.

Le soir nous partons en annexe en ville en compagnie des amis pour nous faire un petit restau. La ville est très animée c'est assez sympa.

Nous passons une bonne nuit ,et dans la matinée nous retournons en ville faire quelques achats.

Dans l'après midi catastrophe, notre mouillage qui était tranquille se remplit à vue d'oeil avec une "flotille" de catamarans.

Musique ,plein pot,cris.....tout ce qu'on apprécie , vive la plaisance !!!

Heureusement en soirée tout s'est calmé quand une navette est venue emmener tous ces messieurs dames au restaurant.

Le lendemain en concertation avec Annie et Christophe nous décidons de revenir sur Paxos pour aller au mouillage tout au sud à Mongonisi.

Après une petite navigation d'une douzaine de milles dans du petit temps  nous arrivons en tout début d'après midi . Le mouillage n'est pas saturé et nous pouvons nous placer juste à côté de nos amis sans problème. Comme d'habitude nous mouillons devant et nous portons deux grands bouts à terre pour être bien immobilisés.

Nous nous retrouvons à quelques mètres, les nanas vont pouvoir papoter à qui mieux mieux........

ainsi que les bateaux entre frères de la même famille Sapèto'Q :  Océanis 381 et Boléro le petit frère  Océnis 361.

La crique est sympa , nous allons jusqu'au fond pour avoir la vue sur Antipaxos en parcourant quelques centaines de mètres sur des rochers très découpés.

Nous passons une bonne journée, partagée en baignade, lecture ,bricolage, papotage en résumé cool...

Pour clôturer la journée un petit apéro s'impose cette fois nous le faisons à bord de Boléro. Pour aller d'un bateau à l'autre ce n'est pas trop difficile et pour être fixé sur l'heure il n'y a qu'à regarder la pancarte.

De Mongonisi , nous repartons sur Sivota, de façon a avoir un abri correct ,car le temps est orageux et vu ce qui s'est passé en Corse on devient méfiant, je consulte plus fréquemment la météo avec un oeil rivé sur la CAPE un facteur météorologique qui donne la probabilité d'avoir des orages.

La tendance est effectivement orageuse ,mais on devrait passer au travers,l'activité orageuse se concentrant sur les reliefs avoisinants.

 

Pour changer par rapport à notre passage précédent , nous nous mettons à l'endroit où se trouvait la flottille. Le résultat n'est pas mieux, il y a toujours un clapot d'enfer en raison du passage des innombrables bateaux de location qui passent à fond de train.