mardi 17 octobre 2017

Traversée vers les canaries

Les conditions météo étaient assez complexes avec d'un côté le cyclone Ophélia remontant vers l'Europe et une zone à faible gradient de pression.
La première journée nous avons bien marché jusqu'en début de soirée, puis le vent est totalement tombé. Nous avons eu recours à Beethoven (le moteur) jusqu'en milieu de journée suivante. Nous avons eu du vent, mais c'était du grand n'importe quoi, autant en force qu'en direction. Cela nous a obligé a faire des manœuvres incessantes, border, choquer, prendre un ris le relâcher......pas une minute de repos. Nous avons eu des phénomènes inédits tel la rotation du vent de 300° en une demie heure sans que le vent baisse d'intensité. Mini dépression ???? bizarre, bizarre.
La nuit du 2ème jour ,nous avons ressenti des bouffées d'air très chaud, le ciel s'est couvert et il a commencé à pleuvoir . Nous étions au près serré avec environ 12/14 noeuds de vent quand en quelques secondes nous sommes passés à 30 et certainement plus, mais j'avais autre chose à faire que de regarder le cadran de l'anémomètre. On est parti un peu en vrac, j'ai eu du mal a enrouler le génois, dans la foulée il a fallu prendre les 2 ris. Après s'être mis à la cape quelque minutes pour remettre de l'ordre, nous avons remis en route et une heure plus tard plus rien ! Bilan de l'histoire ,un coulisseau de grand voile a rendu l'âme dans la bataille et un bateau recouvert de boue rouge et ce qui m'ennuie un peu plus c'est que les voiles en ont aussi ramassé.
Nous sommes arrivés fourbus au coucher du soleil à la Graciosa, juste à temps pour que la lumière nous permette encore de choisir l'endroit de notre mouillage dans la baie de Salado juste à côté du petit port.
coucher de soleil sur Caleta del Sebo

contents d'arriver à la Graciosa

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