mardi 29 juin 2021

Minorque





 La Cala Son Saura est un point du chute idéal en arrivant du continent notamment avec un vent de secteur Nord. La cala est vaste et il est facile d'y trouver une place. Une arrivée de nuit se fait sans difficulté en restant en 2ème rideau en attendant mieux.

Pour cette fois l'arrivée se fait de jour et nous nous plaçons à côté de Tibouno, le bateau de josy et jean Marc des amis qui nous attendaient. Flo ne résiste pas à faire son premier plouf dans l'eau cristalline,mais encore un peu fraîche à mon goût....



Après une bonne nuit de repos , nous poussons jusqu'à  Cala Macarella  une de nos préférées.
 

En journée les petits bateaux à moteur envahissent la cala, mais le soir tout le monde rentre à la maison et il ne reste plus que les voiliers.
Comme à chaque fois nous allons manger nos calamares plancha chez Suzy, Yves et Patricia des Leucatois sur un magnifique Océanis 41.1 nous accompagnent . 
Nous regagnerons les bateaux bien repus, mais une petite houle viendra rendre le mouillage un peu agité,comme cela arrive assez souvent ici.En cours de nuit la houle diminue et nous pourrons dormir correctement.
Le lendemain nous décidons de monter au dessus de la cala pour avoir du réseau. Nous ne sommes pourtant pas des " Geeks" mais on se rend compte que de plus en plus de choses passent par Internet,et que quand on n'y a pas accès on se trouve dans la panade.
Dans la foulée nous poursuivons jusqu'à Galdana par le "Cami de Caballs" (piste pour chevaux )
Très belle balade qui surplombe la côte
 
Mahon
 
De Cala Son Saura nous faisons un "grand"saut jusqu'à Mahon pour retrouver Francis et Wilma que nous avons connus il y a plusieurs années en Grèce et qui sont de retour.Nous passons entre l'île del Aire et Minorque sur des fonds toujours aussi beaux.
 
Nous nous mouillons à Cala Teuléra, le seul mouillage restant dans toute la rade. C'est assez éloigné de la ville ,mais cela nous économise environ 90€ par jour par rapport à la marina. En cette saison le mouillage n'est pas encore saturé,donc aucune raison de ne pas y aller, d'autant plus que l'endroit n'est pas vilain
 
 
 

 En une demi heure d'annexe nous atteignons le centre ville

Depuis notre dernier passage nous trouvons du changement notamment un ascenseur vitré qui évite la montée des escaliers parfois difficile en pleine chaleur.


Différence aussi au niveau ambiance, la ville semble déserte ,et beaucoup de commerces restent fermés ... définitivement,on se pose la question.
Nous ferons une petite visite au Musée de la civilisation Talaiotique, puis un petit tour à la distillerie du fameux Ginn Xoriguer au gout inimitable. Evidemment nous ne repartirons pas les mains vides.



Cala Covas
 
La météo étant bonne, nous décidons de passer sur la côte sud et d'aller à Cala Covas une de nos préférées. L'endroit est superbe le tout c'est qu'il n'y ait pas trop de monde
Par chance nous sommes encore en début de saison et nous arrivons à trouver facilement une place.
Depuis de nombreuses années nous connaissons l'endroit ,l'ancre et les bouts d'amarrages sont prêts avant d'enter.En deux temps trois mouvements nous voilà en place. Nous allons ensuite aider nos amis moins habitués à ce genre de manœuvre, Nous voilà bien calés pour pouvoir profiter tranquillement du lieu.


Par le plus grand des hasards nous allons nous retrouver à côté d'un couple connaissant bien des amis navigant en Grèce.... le monde est petit. Nous organisons pour le lendemain une virée à terre pour explorer les lieux. 

Nous jouons aux explorateurs en rentrant dans quelques "Cuevas", 

Cala Covas    las Cuevas

 
Ensuite un peu d'escalade pour arriver sur le plateau qui domine la cala, la vue est splendide.


Au retour nous passons au dessus de notre bateau ,je ne peux m’empêcher de faire un cliché... Oh mon bateau oh oh oh tu es le plus beau des bateaux

Avant de rentrer au bateau nous passons par Solita la petite maison de la Cala,qui a pris un sacré coup de vieux depuis notre dernier passage il y a deux ans. Les murs sont gravement fissurés ,maintenus par des étais . Le temps passe et il est bien probable que bientôt Solita ne sera plus qu'un souvenir dans la mémoire des anciens navigateurs.




Cala Algayarens

Le vent étant assez changeant et s'orientant au secteur sud relativement fort nous décidons de passer sur la côte nord. Nous irons donc à Cala Algayarens une grande baie divisée en deux par une pointe rocheuse. La navigation se fait au portant dans du vent modéré

l'eau est claire, nous en profitons pour faire un peu de PMT  (palme masque tuba) mais malheureusement la faune ici comme ailleurs n'est pas abondante .

















 

lundi 28 juin 2021

Traverseé Leucate Minorque

Après avoir patienté quelques jours que la météo s'arrange , nous quittons Port Leucate avec une petite Tramontane qui va faire rapidement place à un régime de brise conformément aux prévisions.




Nous parcourons rapidement les premiers milles avant d'avoir recours à Teuf Teuf en attendant que le vent de NE s'établisse

Nous passons le cap Créus par le petit goulet un vrai régal. 

Jusqu'à la tombée de la nuit le vent va se maintenir avant de disparaître complètement pendant quelques heures avant de revenir en s'établissant NE 15/20 kt

 

 


La pleine lune et le vent portant nous offrent
une belle nuit de navigation. Dans la matinée le temps va se détériorer, le ciel se charge de gros nuages noirs et c'est finalement sous un bel orage et la pluie que nous arrivons sur Minorque


la pluie sera de courte durée ,le soleil se montrera à nouveau pour notre premier mouillage à Cala Son Saura.


 

samedi 19 juin 2021

Nouveau départ

 Après de nombreux mois contrariés par le Covid , nous retrouvons enfin un peu de liberté. Il est donc grand temps pour nous de remettre en état  marche  notre fidèle Sapèto'Q

Durant notre périple de 2 ans nous n'avons pas connus de gros problèmes, il y avait quand même tout un tas de petites choses à faire.

Notre principal soucis avait été la panne du pilote automatique aux Açores .... Le problème était vraiment bénin un simple faux contact sur une des prises  d'un des cadrans, mais comme tout est en réseau tout tombe en rade. La difficulté a été de repérer la prise en cause, puis d'identifier la broche (il y en a 6 par prise) Avec un peu de patience et de logique tout est revenu dans l'ordre et "Marcel "va pouvoir a nouveau barrer le bateau.

La bague hydrolube avait souffert lorsqu'un bout s'était enroulé autour de l'arbre d'hélice. La collerette avait fondu . Avant de repartir j'ai préféré la remplacer, mais comment faire pour l'extraire sans aucune prise. J'ai du me résoudre  a enlever l'arbre pour pouvoir l'extraire , ensuite avec un crochet en acier, je l'ai tirée vers l'arrière facilement. Dans la foulée j'ai remplacé le joint Volvo,car avec notre générateur d'arbre nous laissons tourner l'hélice en permanence d'où une sollicitation  importante.

Question esthétique la ligne Bordeaux au niveau de la flottaison avait bien souffert notamment à l'avant en raison de l'abrasion des bancs de Sargasses et des fréquents nettoyages pour éviter la prolifération des moustaches. Un bon ponçage suivi de deux couches de laque et l'aspect est revenu au  neuf.


La coque a été lustrée puis cirée, voilà un bateau bien fringuant pour ses 23 ans !

A l'étrave la plaque protégeant la coque de la pointe de l'ancre était complétement déformée, elle avait bien rempli sa fonction. Je l'ai remplacée par une identique mais avec de l'inox plus épais

A l'arrière sur la jupe la partie en Teck était bien fatiguée suite aux fréquents passages. J'ai entrepris de la refaire entièrement.



 

Dans un premier temps il a fallu enlever l'ancien teck, ensuite faire un petit ragréage au mastic armé.

 

 

 

 

 

 

 

S'en est suivi le collage des nouvelles lattes puis la réalisation des joints.




Pour finaliser un bon ponçage pour faire disparaitre les traces de Sika et mettre tout à niveau.

Pour terminer deux couches d'antifouling et le bateau est prêt à rejoindre son élément.


Le rendez vous a été pris pour la mise à l'eau, le Travelift est arrivé , mais le grutier devant la difficulté a extraire le bateau de son emplacement a décrété que c'était impossible !!! il s'est empressé de repartir.

Argh ! grosse déception. Après l'intervention de Daniel le gérant du chantier au près de la capitainerie, il a été convenu qu'un autre essai serait tenté le lendemain avec une autre équipe de grutier.

Effectivement le Travelift est revenu cette fois avec Anthony qui conduit le portique au centimètre près accompagné de Jacky le grutier le plus ancien de Port Leucate et qui a l'expérience des manœuvres délicates.



Avec la dextérité de l'un et l’œil avisé de l'autre et après quand même  de nombreuses manoeuvres le bateau a pu être dégagé et prendre le chemin de la darse.




En soirée pour fêter notre départ, nous improvisons un petit apéro avec les potes du chantier qui vont continuer à bosser et des amis navigateurs.




Pour nous une nouvelle aventure va commencer, le bateau va à nouveau se diriger vers la Grèce  où il restera normalement quelques années.......