samedi 27 juillet 2019

Sao Miguel

Pour terminer notre visite des Açores, nous partons vers Sao Miguel, une navigation de 140 milles. La météo est favorable, ça ne devrait pas poser de problème
Route de Sapèto'Q aux Açores

Notre parcours commence par un bord de petit largue avec une petite brise de 8/10kt , du temps de demoiselle. Nous n'avançons pas bien vite, mais comme nous n'avons pas d'impératifs, nous nous laissons glisser tranquillement



. En cours de nuit le vent va quand même nous abandonner totalement, nous obligeant à avoir recors à Teuf Teuf, pour avancer un peu sans être trop secoué par la grosse houle de nord. Après 4h de brise Volvo ,le vent est revenu de secteur nord, et avec le jour se levant nous avons envoyé notre beau spi rouge qui nous a tiré  jusqu'à quelques milles de l'arrivée



Nous avons du l'affaler un peu rapidement car la ligne de traîne s'est dévidée...... ah du poisson !! Grosse déception au bout de la ligne nous avons vu deux puffins en remorque. L'un avait l'hameçon dans le bec et l'autre l'hameçon planté dans l'aile. Nous avons réussi à ramener les deux bestioles à bord mais malheureusement celui qui avait l'hameçon dans le bec était mort. l'autre se débattait en donnant des coups de bec et ça a été difficile de le maîtriser . L'hameçon ayant traversé en totalité l'aile, avec une pince j'ai refermé l'ardillon et l'hameçon est sorti facilement.Nous avons relâché le volatile qui a repris son vol quelques minutes plus tard.Cela nous a gâché un peu la journée.... depuis que nous naviguons nous n'avions jamais eu ce genre d'incident.
Nous arrivons dans la grande marina où , on nous donne par VHF la place qui nous est attribuée. Le vent est assez fort et de travers, il ne va pas falloir se rater !! nous préparons les amarres et les pare battages avant de nous engager. un futur voisin de ponton vient nous prêter main forte pour  nous amarrer et tout se passe sans soucis. L'eau du port est agitée, il nous faudra un moment avant de trouver le bon réglage pour éviter les coups de rappel.Le lendemain matin nous allons acheter deux pare battages supplémentaires ,car le bateau voisin est quasiment à l'abandon et il n'en a pas.......
Le bateau est maintenant bien calé , nous pourrons partir visiter l'île tranquillement.
Dans un premier temps nous partons reconnaître la ville , et nous nous mettons à la recherche de l'office du tourisme.
Pas de doute Ponta Delgada est bien une grande ville , il y a des immeubles mais la vieille ville a gardé son cachet

. Petites ruelles pavées, aux trottoirs décorés de motifs blanc sur fond noir.........comme partout aux Açores




¨Pour la "semaine de la mer" des compositions en roseau et branchages ont été déposés sur la place en front de mer.
Nous prenons ensuite la direction du marché où nous achetons quelques légumes et des melons de Santa Maria aussi bons que nos Charentais.






Enfin notre ami Guy, nous entraine vers le Continenté, l'hypermarché. Nous n'avions pas revu un tel grand magasin depuis la martinique !! La nourriture abonde, avec un choix énorme quelle contraste avec Cuba .....
Flo fait un tout dans la galerie marchande et nous dit qu'elle reviendra toute seule !! aie aie la carte bleue

Pour terminer nous passons à l'office du tourisme, où nous récupérons beaucoup d'informations , sur les randonnées, les horaires de bus. L'accueil est vraiment sympathique, et nous repartons les mains pleines de cartes, et documents utiles pour la visite de l'île.
Le jour suivant nous partons donc avec le bus jusqu'à Agua d'alto afin de remonter un cours d'eau qui était coupé par des petites centrales électriques, mais qui ne sont plus en fonctionnement en raison de leur production trop faibles pour la demande actuelle
Nous attaquons le parcours par une belle descente pour atteindre le lit de la rivière en traversant le petit village

Une fois atteint le cours d'eau nous ne faisons que monter en suivant la vallée qu'il a creusée.

les hortensias bordent le chemin


On prend du bleu plein les yeux, mais aussi du jaune avec les Longose, une plante qui a réussi a envahir les Açores
Après 2h de marche nous atteignons le réservoir supérieur prévu pour réguler le débit, et après un petit coup d'oeil sur le plateau nous redescendons par le même sentier.
Comme nous avons maintenant les jambes rodées nous poursuivons avec une randonnée autour du lac de Furnas, où il y a des manifestations volcaniques .
Nous prenons le bus face à la marina à 9h pétante, et après deux heures de bus nous voilà arrivés à Furnas pour une boucle autour du lac de 11 km



Sur le parcours un artiste a sculpté des troncs d'arbre


Parfois le chemin s'écarte un peu du bord de l'eau pour pénétrer dans les épaisses forêts de pin


Nous profitons que le chemin retrouve le niveau du lac pour faire notre pause pique nique

Nous poursuivons ensuite pour atteindre les  caldeira de Furnas. Des trous sont creusés dans la terre chauffée par les remontées d'eau chaude et de gaz pour cuire des aliments. Quand nous étions venus il y a 25 ans c'était les Açoriens qui profitaient des Furnas, actuellement ce n'est plus le cas....... des restaus pout Toutous se sont installés au bord du lac et se sont appropriés les lieux pour faire tourner leurs boutiques !!Le tourisme finira par détruire toutes les traditions, c'est bien dommage.





Nous terminons notre boucle en revenant vers la ville de Furnas, pour attendre le bus qui nous raménera vers Ponta Delgada. Nous prenons une journée de repos pour nous occuper du bateau et nous repartons avec Gaétan et Martine de Brimbelle qui nous rejoint ainsi que Jean claude et Monique que nous avions connu à Praia de Victoria pour Sete Cidades, un village surplombé de plusieurs lacs occupant les cratères d'ancien volcans . Nous prenons tous le bus pour arriver à Sete Cidades, et d'un coup de mini bus nous nous faisons déposer au départ du sentier faisant toute la crête. La route est bordée de murailles d'hortensia, il n'y a que la météo qui n'est pas au rendez vous. Nous sommes en altitude et l'air chargé d'humidité condense et nous avons crachin, pluie et vent ......
Petite photo du groupe au départ et nous voilà partis bravant les intempéries...
le chemin longe tout d'abord un aqueduc  recouvert de mousse... cela ne nous étonne pas !

puis nous grimpons pour atteindre le point culminant de la rando, d'où nous devrions avoir une vue magnifique sur le lac , je vous laisse deviner..........
on ne voit strictement rien.
Un peu dépité nous attaquons la descente  en nous trouvant un petit coin pour pique niquer . Après la pause déjeuner la température augmentant , nous commençons a avoir quelques trouées dans les nuages,qui nous permettent de voir le lac tout en bas d'une immense falaise.
c'est vrai qu'avec le soleil ça doit être magnifique


Au cours de la descente nous passons sous les nuages et la visibilité devient correcte, nous apercevons les habitants du coin...

Ce n'est que tout en bas que nous voyons la mer au loin

et enfin le lac
Pour les deux jours suivants avec Gaétan et Martine nous louons une voiture ce qui va nous permettre d'aller dans des lieux hors circuit des bus. Le beau temps est de retour ce qui va changer le décors.
Nous repartons sur des routes toujours bordées d'hortensias en pleine floraison

En bordure de côte de nombreux "Miradouro" permettent d'avoir une vue bien dégagée sur la mer




En empruntant une petite route nous descendons jusqu'à Ribeira grande avec  une piscine naturelle aménagée dans les coulées de lave.


Nous nous arrêtons en bordure de route pour contempler un moulin traditionnel magnifiquement restauré.


Pour le jour suivant nous avons établi un programme assez ambirieux , mais qui va être remis en cause...... Malencontreusement flo s'est tordue la cheville  en voulant enjamber un petit muret. Rapidement un oedéme se forme laissant supposer une belle entorse.L'infirmière se met au travail pour se mettre du froid sur la zone sensible, puis un anti inflammatoire.
Elle sera en mesure de nous accompagner en voiture mais ,hors service pour randonner.
Nous passons par le centre de l'île au lac de Congro, perdu au fond d'un cratère , petit mais superbe.Nous y accédons par un sentier très pentu au milieu de la verdure


Lago de Congro
Nous poursuivons en remontant "Les Lombadas" une vallée très encaissée






mardi 23 juillet 2019

En famille

De Sao Jorgé nous avons regagné Horta, pour accueillir Paul et sa copine Ninon. Manque de chance, ils se sont retrouvés bloqués à Lisbonne pour 24 h, l'avion ne pouvant décoller par semble t il un manque de personnel. Leur séjour déjà court se trouve amputé d'une journée, il nous faut donc revoir toute notre organisation .
Nous décidons donc de repartir sur Sao Jorgé pour les faire naviguer un peu et dans l'espoir de voir des baleines ou des cachalots.
On ne verra une fois de plus que le bleu de la mer.......,
Le jour suivant nous profitons du beau temps pour randonner randonner dans l'île, c'est toujours aussi beau et on ne s'en lasse pas.





Nous poussons jusqu'à  Topo, la pointe SE de l'île que ne ne connaissions pas avant de regagner Velas


Après une  nuit au port de Velas, nous sommes repartis vers Horta avant qu'une dépression nous tombe sur le coin de la figure en donnant du vent fort et contraire avec de la pluie.
Ninon s'est initiée à faire du près serré et avec les conseils de Paul elle s'est bien débrouillée.




Pour le lendemain , nous avons réservé une voiture sachant qu'il ne ferait pas très beau, mais on n'imaginait pas que ça serait à ce point !!!, on sait vraiment pourquoi les Açores sont vertes.
Nous sommes montés à la caldéra mais vu le déluge de pluie et le brouillard nous n'avons rien vu. Nous n'avons pas insisté, et nous sommes revenus au niveau de la mer où nous pensions avoir de meilleures conditions.
Nous avons quand même vu le phare de Capelinhos,où un volcan s'est réveillé en 1957  en crachant de la lave qui a fait gagner quelques centaines de mètres sur la mer



Nous avons eu une petite éclaircie le temps de manger en bordure de mer



Pensant que l'amélioration était durable nous avons repris la route en direction de la Caldéra.



Nous y sommes arrivés pour voir enfin ce splendide panorama

Nous n'avons rien vu ,et nous sommes redescendus bien déçus !
Pour terminer l'après midi nous avons arpenté un peu la ville,et trainé sur les quais pour découvrir quelques  nouvelles
peintures 






et celle de notre ami Marco,

Pour finir en beauté, le dernier jour nous avons visité la ville de Horta avec évidemment un passage obligatoire par l'endroit le plus mythique: le fameux Peter Café sport, avec son musée unique de scrimshaw, les dents de cachalot gravées. C'est de toute beauté, et il ne fallait vraiment pas le rater.

scrimshaw
Les marins étaient de véritables artistes, et gravaient les dents avec des outils de fortune. Une fois la gravure terminée les sillons étaient noircis avec de l'encre de chine.







Ces sur ces belles images que Paul et Ninon resteront, car malheureusement leur séjour touche déjà à sa fin et demain ils repartiront vers la France.